UN PORTRAIT DE FAMILLE - création 2025

©Solenn Hémart
Écriture, mise en scène, interprète : Charlotte Petitat
D’après les écrits et témoignages de : Joana Jaquemet, la famille, ATD Quart Monde
Regard extérieur : Stéphane Brouleaux
Costume : Charlotte Petitat
Arrangement musical : Charlotte Petitat
Produit par : ATD Quart Monde
Porté par : Cie Les Ribines
Visuel, graphisme : Solenn Hémart
Administration : Galatea - Laure-Anne Roche
Production, diffusion : Bkompani - Agathe Delaporte
Partenaires : ATD Quart-Monde (France et Suisse), La fondation de la poule rousse (France) et l’Office fédéral de la justice (Suisse)

Témoignage intime et politique
Solo pour une comédienne
Tout public à partir de 12 ans
Durée : 60 minutes
« Bien sûr que je peux les battre, mais à coup de bisous, à coup de câlins, alors ça c’est sûr ! »
Après ses études de juriste, Jeanne se rapproche de l’association ATD Quart Monde, en Suisse. Pendant un stage de découverte, on lui présente la famille Favre. Bien loin des réalités dans laquelle elle a grandi, elle découvre le quotidien de cette famille pauvre et qui se bat tous les jours dans l’espoir de récupérer ses enfants à la maison, placé·es depuis leur naissance à l’orphelinat.
Au fur et à mesure de ses visites, elle plonge dans leur histoire, tout en remontant le fil de plusieurs générations.
Un portrait de famille est l’adaptation scénique et théâtrale d’un recueil « Pour l’avenir de nos enfants, ne rien lâcher ! » rédigé au sein du Mouvement ATD Quart Monde, dans le cadre de son projet de recherche «Pauvreté – Identité - Société», mené en Suisse de 2019 à 2023.
Fruit de trois ans d’interview auprès d’une famille suisse, il met en lumière les rouages de la mécanique intergénérationnelle qui se joue entre société, institution et famille en situation de pauvreté.
Il s’agit de l’histoire personnelle d’une famille, qui rejoint l’histoire de beaucoup d’autres familles pauvres en Europe, victimes de placements forcés, de stigmatisations et de maltraitances institutionnelles.
Un portrait de famille donne à voir et à entendre une succession générationnelle entre naissances, placements et mères au combat.
Elle s’effondre, puis se lève, s’arme, marche contre le vent…
« Vous voulez que je vous dise, Léa, ma fille, elle est en train de briser quelque chose, une chaîne ! »