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Charlotte Petitat

Comédienne, auteure, intervenante théâtre, boxeuse et boulangère, de nature crêpe Suzette ou caméléone, elle switch ou se fond très rapidement dans le paysage.

​Charlotte Petitat est née en 1982, quasi le même jour que Jeanne d’Arc. Elle a grandi au milieu des montagnes helvétiques, puis s’élève dans les tours des HLM de banlieues nord de Paris. De là elle se forme au théâtre, empoche un CFA des comédiens au Studio théâtre d'Asnières, y rencontre Pierre-Louis Gallo.

 

À Paris, elle intègre plusieurs compagnies, dont la compagnie Volens/Nolens. Un travail avec Rémi De Vos sera amorce pour elle à la création avec auteur·e. Elle fait parallèlement la rencontre de Marie Dilasser en Centre Bretagne, qui l’invite à participer à plusieurs créations, dans des fermes, en plein champ, pour un lieu dédié, à chaque fois partant de la rencontre avec des habitant·es. Un collectif se crée, composé d’auteur·es et de comédien·nes. Il s’exporte jusqu’au terres aveyronnaises et de ses imprégnations de territoire, elle pose, l’un après l’autre, pieds sur terre. Ses occupant·es lui parlent de lutte, de mémoire, de disparition, de failles sismiques, ses murs aussi.

Elle finit par s’installer en centre Bretagne et devient meneuse de trame avec Pierre-Louis et Marie-Lis Cabrières. Puis elle crée la compagnie les Ribines. Autour du projet Amour public, enquête sur la disparition de l'amour, elle investit des marchés, des commerces, des bars, des places au moyen de cabaret et de repas aphrodisiaque.​

 

Elle rejoint le Cha ô sur ses terres d'égarement et en devient la quintessence, la Mère Nourricière, un mirage se gonflant ou se dégonflant selon le niveau d’abstraction. Son écriture va chercher la friction, l’indicible, le criant. Elle l’incarne là où il n’est plus trop sûr qu’elle soit.

​« J’arrive pas à savoir si je suis vieille ou jeune ou morte »

 

​En même temps, elle travaille avec d’autres compagnies d’arts en espace public, notamment avec L’atelier des possibles sur Le Jardin et La Débordante cie sur Périkoptô, et elle poursuit son écriture sur son projet Échappée d’une jolie chrysalide en décomposition. Enseignante théâtre auprès d’enfants, elle met également en scène des adolescent·es dans leurs créations qu’elle écrit avec eux et un·e auteur·e invité·e (Saint-Nicolas-du-Pôlem, Neveztren).

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Pierre-Louis Gallo

Comédien, auteur et arpenteur, provocateur de fluide et de troubles sensibles

 

​Né en 1984 juste avant Tchernobyl, il quitte les collines périgourdines pour mener des études d’histoire et de théâtre à Paris. Il se dote d’un CFA de comédien au Studio d'Asnières, et d'un master d'Histoire culturelle après avoir arpenté le Boulevard du Crime.Un jour, il met un pied dehors et découvre la langue des hommes. Celle des militants paysans du Kreizh Breizh puis celle des vrais aveyronnais. Autour de l’auteure Marie Dilasser et du bar le Gwan-ha-dû à Saint-Gelven (22), il explore avec Charlotte Petitat des créations dédiées, directement faites avec et pour les habitants d’un bourg.Aspiré par la rue, il descend à Marseille, entre à la FAI-AR (Formation Avancée et Itinérante dans les Arts de la Rue).

Durant 18 mois de recherches par monts et par vaux, il constate que les collines bougent plus vite que nous, et qu'on est berné par les mots. À travers le projet Cha ô, il décide d'offrir un point de vue, celui de l’arpenteur qui se fait le réceptacle de beaucoup d’autres.

 

Son écriture joue des frontières entre le théâtre, l’anthropologie et la vie, et met en relation des récits fictionnels, des habitants et des lieux sensibles.

 

Il a l'occasion de travailler avec des compagnies d’arts de rue comme Na Capa tanta autour des films NCNC, L’Ecumerie avec Estrans, et Komplexkapharnaüm autour des projets En-Cours sur Villeurbanne : les FPP (Fabulations Pédestres Périphériques) et Le Long de l’Axe.

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